Le Modopar est une combinaison de lévodopa et de bensérazide. Il s’agit d’un médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson avec des résultats efficaces sur le contrôle des Modopar est un médicament utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson. Il est composé de deux principes actifs 200 milligrammes de lévodopa et 50 milligrammes de bensérazide. Il se présente sous forme de comprimés avec une rainure en forme de croix. Cela offre au patient la possibilité d’en obtenir quatre agit le Modopar et à quoi sert-il ?La lévodopa est une substance qui est un précurseur de la dopamine. On l’utilise parce que la dopamine telle quelle n’atteint pas le cerveau. Cependant, son précurseur, la lévodopa, peut bel et bien atteindre la zone cérébrale. C’est dans le cerveau que la lévodopa se transforme en dopamine et y fait augmenter les niveaux de cette lévodopa est le principe actif le plus efficace pour traiter les symptômes de la maladie de Parkinson liés au mouvement et à la vous prenez du Modopar, vous ne devez pas arrêter d’en prendre soudainement, car vous pourrez ressentir des effets indésirables comme de la fièvre, une rigidité musculaire, et de la article va vous intéresser LATE une nouvelle démencePourquoi combine-t-on la lévodopa ?Le traitement de la maladie de Parkinson réside dans la on administrait la lévodopa seule, elle serait largement métabolisée avant d’atteindre le cerveau. C’est pour cette raison que cette molécule est associée à d’autres ingrédients actifs, tels que la carbidopa ou le principes actifs aident une quantité suffisante de lévodopa à arriver au cerveau et à améliorer son efficacité tout en diminuant de possibles effets combinaison de la composition du modopar est dans un rapport 4 1 avec les deux principes actifs. De cette manière, on obtient un effet pratiquement identique à celui obtenu avec des doses élevées de lévodopa, mais avec une tolérance général, tous les symptômes de la maladie de Parkinson s’améliorent considérablement après un traitement d’un certain temps avec ce devez-vous prendre le Modopar ?Le Modopar est un médicament qui se prend par voie orale 30 minutes avant les repas ou 2 heures après. Si vous avez des maux d’estomac, vous pouvez le prendre avec des aliments, mais vous devez vous assurer que les aliments ne soient pas riches en est conseillé d’éviter de prendre ce médicament avec des aliments riches en protéines car ceux-ci peuvent diminuer l’absorption de comprimés de Modopar sont libérés progressivement, et fournissent une action prolongée. Tant que vous devez prendre ce médicament, vous devez faire attention en conduisant, car il peut affecter vos du ModoparLa dose journalière du Modopar est définie de manière individuelle selon chaque cas, et ce sera toujours le professionnel de santé qui le décidera. Cependant, de manière générale, les doses habituelles sont les suivantes Traitement de départOn commence en général avec un demi-comprimé trois fois par jour, et on augmente la dose journalière avec un demi-comprimé de plus par semaine, jusqu’à atteindre une dose efficace et adaptée à chaque patient. Quand le patient peut être surveillé de près, on peut augmenter la dose plus rapidement, et on augmente d’un comprimé par semaine au lieu d’un cette manière, en peu de temps on arrive à trouver la dose efficace. On sait que cette dose efficace se trouve entre 2 et 4 comprimés par jour répartis en trois ou quatre la dopamine ne peut arriver au cerveau toute seule, on utilise le précurseur lévodopa sous la forme d’un d’entretienDans tous les cas, il faut répartir la dose quotidienne en trois prises au moins, et on augmentera en moyenne trois doses d’un comprimé par jour. Le fractionnement de la dose d’entretien journalière se fera en fonction de chaque autre option pour établir la dose d’entretien peut être de maintenir la dose quotidienne. On peut changer la prise des comprimés par des quarts de comprimés et les prendre plus Modopar ne guérit pas, mais il aideAujourd’hui, il n’existe pas de traitement pouvant guérir la maladie de Parkinson. Cependant, on a réussi à soulager les symptômes principaux. Cela a aidé à augmenter la qualité de vie des modopar est une bonne option de traitement. Il est consommé par des milliers de personnes souffrant de Parkinson à travers le monde. Il est nécessaire qu’un médecin réalise le suivi et adapte les doses à la réalité individuelle de ses pourrait vous intéresser ...
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La fourniture de matériel de protection individuel contre les virus respiratoires hautement pathogènes est-elle une obligation qui incombe aux professionnels de santé libéraux ou aux pouvoirs publics ? Me Fabrice Di Vizio fait le point sur cette question de droit pour le moins épineuse. J’ai entendu un représentant d’un syndicat de médecins dire “Nous n’avions pas de masques dans nos cabinets”. Mais enfin, des médecins qui n’ont pas de masque dans leur cabinet, qui ne se constituent pas un stock, nous n’avions pas de blouse, mais enfin ! … On attend que le directeur de cabinet du préfet ou de l’ARS vienne avec une petite charrette porter des masques ? Qu’est-ce que c’est que ce pays infantilisé ? Il faut quand même se prendre un peu en main. C’est ça la leçon qu’il faut tirer. Tant qu’on attendra tout du seigneur du château, on est mal ! » C’est en ces termes que l’ex-ministre de la Santé, et actuelle ministre de la Culture fustigeait l’attitude des médecins et de leurs représentants, qui se plaignaient de ne pas avoir de masques pendant le pic épidémique du Covid. Mais la vérité est que madame BACHELOT avait en tout état de cause tort, et largement même, au moins sur la période du 1er mars au 31 mai 2020, dès lors que les masques étaient réquisitionnés par décrets… aux fins d’être redistribués en fonction de dotations strictes encadrées par l’État Dès lors, même si les médecins avaient eu des masques, ils ne pouvaient en conserver le bénéfice, puisque ces derniers étaient la propriété de l’État et que le refus de déférer à une réquisition est un délit pénal. Dans ce contexte, on mesure le caractère soit provocateur, soit totalement ignorant de madame BACHELOT, l’un n’excluant pas nécessairement l’autre. Néanmoins, nous avons voulu tenter de répondre à la question comme si la réquisition n’avait pas eu lieu, ou au moins tenter de savoir ce qu’il en est à partir du 31 mai. Dit autrement, les médecins doivent-ils s’équiper eux-mêmes de tout le nécessaire pour faire face aux porteurs du virus, maintenant la réquisition levée ? La question est évidemment encore plus prégnante dans la perspective d’une seconde vague. Pour bien comprendre l’état du droit, il faut se référer à une note dont plus grand monde n’ignore l’existence, éditée en 2013, et émanant du secrétariat général des services de la défense nationale. Dans celle-ci, on peut lire Une maladie infectieuse hautement pathogène à transmission respiratoire est une menace sanitaire majeure à caractère exceptionnel vis-à-vis du strict cadre de la “santé et de la sécurité́ au travail”. Face à un tel risque affectant tous les travailleurs, indépendamment de leur statut salariés, travailleurs indépendants et de leurs activités, il revient aux pouvoirs publics d’apporter une réponse globale. » Le cadre est posé la réponse globale est du ressort et de la compétence des pouvoirs publics, en ce que c’est à eux que revient l’obligation de protéger le droit à la vie et le droit à la santé des populations. Légitime serait donc le fait de penser que la question est tranchée, et que dès lors, c’est aux services de l’État que revient le soin de protéger les médecins comme n’importe quel autre citoyen. Pourtant, cultivant l’art du en même temps » avant l’heure, le SGDSN poursuit sa note en ces termes In fine, la protection des travailleurs relève de la responsabilité́ des seuls employeurs, publics ou privés. » Le Code du travail emboite le pas à cette nouvelle doctrine, puisque ses articles L4121-1 et suivants font peser sur l’employeur une obligation de sécurité vis-à-vis du salarié ! À ce titre, il apparait donc que les médecins hospitaliers ou encore salariés d’établissements privés peuvent utilement exiger de leur employeur la mise à disposition de masques et autres éléments de protection, ces derniers étant obligés de leur fournir de tels moyens, sauf à engager la responsabilité pénale, rappelant ici l’action menée en ce sens contre les CHU de France par le collectif Inter-Blocs représenté par mon cabinet. En cela, les propos de Roselyne BACHELOT pourraient avoir un soupçon de fondement. Si la situation est donc globalement claire pour les soignants salariés, qu’en est-il pour les médecins libéraux ? En effet, et ainsi qu’exposé plus haut, d’un côté, la circulaire précitée expose que c’est à l’État d’apporter une réponse globale tout en faisant peser la responsabilité de la protection sur les employeurs quelques lignes plus loin. S’agissant des libéraux, aucun texte ne prévoit quoi que ce soit, aucun texte ne précise quoi que ce soit, et aucun non plus n’impose quoi que ce soit. Dès lors, la question posée est celle de savoir ce qu’il faut déduire de ce silence, et la réponse ne va pas de soi, de sorte que les certitudes de Roselyne BACHELOT n’ont pour effet que de témoigner de sa personnalité et de sa compétence que chacun appréciera comme il l’entend. Un autre ministre de la santé, Xavier Bertrand, s’est montré beaucoup plus circonspect sur la question de savoir à qui il incombait de fournir les médecins libéraux en masques, n’hésitant pas à indiquer À partir de cette date 2013 vous entrez dans un trou noir, la question de savoir qui fournira des masques aux médecins libéraux n’a pas été tranchée. Là, vous avez un délitement de la responsabilité ». Et de fait, il n’existe aucun texte qui règle le sort de la protection des médecins libéraux en cas de pandémie. À ce compte, on pourrait donc en déduire que c’est bien à eux de s’équiper, cette obligation constituant le corollaire naturel du caractère libéral de leur exercice. Xavier Bertrand ne le pense pas, puisqu’il a indiqué à la commission d’enquête, que selon lui, et de toute évidence, la protection de la santé des médecins libéraux, ou disons des soignants libéraux en général, relevait des missions régaliennes de l’État. Cette théorie se défend, et nous avons tendance à la faire nôtre, par application des grands principes du droit public. Mais… en France, on n’aime rien de plus que compliquer des choses simples, de sorte qu’il aura fallu que le Conseil d’État s’en mêle, et pour ne surtout pas désavouer un gouvernement à la dérive, a jeté un trouble substantiel sur le point de savoir quels sont les rôles de chacun dans la gestion du covid. Dans cette affaire, les Ordres des avocats de Paris et Marseille demandaient au juge des référés du Conseil d’État de constater la carence de l’État dans la fourniture de masques et de gel hydro-alcoolique aux avocats lors des audiences et gardes à vue. Le ministre de la Justice, si l’on en croit un communiqué de presse émanant du Barreau de Paris, soutenait que les avocats exerçant une profession libérale, l’État n’avait aucune obligation à leur égard. Le Conseil d’État ne va pas valider ce raisonnement, mais va toutefois rejeter la demande des deux ordres, en bâtissant une hiérarchie dont on se demande encore quel est son fondement. Il appartient à l’État d’assurer le bon fonctionnement des services publics dont il a la charge. Il doit, à ce titre, dans le cadre de la lutte contre le covid-19, veiller au respect des règles d’hygiène et de distance minimale entre les personnes afin d’éviter toute contamination. Il doit également, lorsque la configuration des lieux ou la nature même des missions assurées dans le cadre du service public conduisent à des hypothèses inévitables de contacts étroits et prolongés, mettre à disposition des intéressés des équipements de protection, lorsqu’ils n’en disposent pas eux-mêmes. Cependant, face à un contexte de pénurie persistante à ce jour des masques disponibles, il lui appartient d’en doter d’abord ses agents, à l’égard desquels il a, en sa qualité d’employeur, une obligation spécifique de prévention et de sécurité pour garantir leur santé et, tant que persiste cette situation de pénurie, d’aider les avocats qui, en leur qualité d’auxiliaires de justice, concourent au service public de la justice, à s’en procurer lorsqu’ils n’en disposent pas par eux-mêmes, le cas échéant en facilitant l’accès des barreaux et des institutions représentatives de la profession aux circuits d’approvisionnement. » et un dernier considérant mérite qu’on s’y intéresse Pour le gel hydro-alcoolique, pour lequel il n’existe plus la même situation de pénurie et les avocats sont donc en mesure de s’en procurer par eux-mêmes, il appartient à l’État d’en mettre malgré tout à disposition, lorsque l’organisation des lieux ou la nature même des missions ne permettent pas de respecter les règles de distanciation sociale ». Il faut, pour bien comprendre la portée de l’arrêt faire un découpage en deux étapes Première étape L’État doit par principe mettre à disposition des intéressés des équipements de protection, lorsqu’ils n’en disposent pas eux-mêmes les intéressés étant apparemment ici les personnes chargées d’une mission de service public Deuxième étape l’affirmation précédente est vraie en temps normal, car en cas de pénurie, c’est une autre règle qui s’applique l’État doit doter d’abord ses agents, car il en est l’employeur. Ensuite, il doit aider les avocats en ce qu’ils concourent à la mission du service public de la justice et quand ils y concourent, c’est à dire lorsqu’ils plaident pour faire simple à s’en procurer lorsqu’ils n’en disposent pas par eux-mêmes, le cas échéant en facilitant l’accès des barreaux et des institutions représentatives de la profession aux circuits d’approvisionnement En somme, et si on résume la pensée décidément complexe du Conseil d’État, lequel frise dangereusement avec le en même temps très français, cela donne Quand il y a des masques et du gel, l’État a une obligation de les fournir, mais quand il n’y en a pas, et ce quelle que soit la raison, l’État les fournit à ses agents, et pour ceux qui concourent au service public, il doit les aider à s’en procurer ! En somme pour le Conseil d’État à l’impossible nul n’est tenu » Cette décision marque le déclin du contrôle du juge sur l’action de l’État et ne poursuit qu’un seul but sauver l’honneur de la puissance publique ! Car en effet, à quoi peut bien rimer de créer une obligation régalienne de protection à géométrie et temps variables concevrait-on que l’obligation de sécurité des populations cesse devant le manque de policiers ? l’obligation de rendre la justice devant le manque de magistrats, ou plus proche de notre thème l’obligation de fournir des soins dignes devant le manque d’anesthésiants ? Au fond, si l’on en croit le juge administratif, il suffirait que la puissance publique ne remplisse pas ses missions pour être finalement dispensée de le faire, une fois que la carence due à son abstention sera criante ! À preuve, le gel hydroalcoolique n’étant pas en situation de pénurie, l’État doit le fournir, mais les masques il est juste tenu de donner les coordonnées de ses fournisseurs, dont on peut d’ailleurs se demander si le secret des affaires ne pourrait être opposé. S’agissant des médecins libéraux, que dégager de cet arrêt ? À dire vrai, difficile à dire, mais par une lecture un peu à contrario, il parait possible de soutenir que lorsque les médecins concourent au service public de la santé et sous réserve de stocks suffisants, l’État ait l’obligation de leur fournir les moyens de protection, tandis que s’ils ne concourent pas au service public, c’est à eux de s’équiper Et en cas de crise sanitaire et de pénurie de moyens de protection, les médecins ont seulement droit aux adresses des fournisseurs de l’État pour pouvoir acheter via leur ordre, les masques et blouses, et ce peu importe les motifs de ladite pénurie. Vient alors une dernière question à quel moment un médecin peut-il être considéré comme participant au service public de la santé ? La question, là encore, n’est pas simple, mais on peut retenir la situation de la permanence des soins, la participation aux missions d’un hôpital, ou encore dans le cadre de l’épidémie du coronavirus à la participation à un centre covid. Cependant, il nous parait parfaitement possible d’étendre cette liste à la prise en charge des patients dans le cadre d’un plan de lutte organisé tel que le plan ORSAN REB déclenché le 23 février 2020 Celui-ci en effet est à destination des soignants de première ligne, en ce que Tout soignant de première ligne peut être amené à accueillir et mettre en route la prise en charge d’un patient suspect d’infection REB risque épidémique et bactériologique. Cette procédure générique REB lui est, en priorité, destinée. Son intervention s’inscrit en effet, dans une approche globale qui fait intervenir de nombreux acteurs, dans le cadre d’un réseau d’experts, soignants et administratifs, dont les actions et interactions doivent être anticipées. Il est essentiel que les soignants de première ligne y reconnaissent leurs principaux interlocuteurs référents. » Il est parfaitement possible de soutenir que n’importe quel soignant libéral devient collaborateur occasionnel du service public, et participe à la mission régalienne de protection de santé publique, en ce qu’il doit respecter les consignes organisationnelles prévues au plan d’urgence ainsi déclenché. D’ailleurs, et pour s’en convaincre, on lit dans le guide méthodologique du 20 février dernier de lutte contre le covid et destiné aux professionnels de santé l’énumération des moyens de protection que chaque soignant doit avoir, et la conclusion est assez claire L’ensemble de ces dispositifs de protection sont contenus dans un set de protection individuelle », sous-entendant que celui-ci est remis aux professionnels de santé. Dans ce contexte, il apparait, suivant la logique du Conseil d’État, que l’État, dès lors qu’il a activé le plan ORSAN REB, doit fournir aux médecins libéraux les moyens de protections adaptés. En dehors, et sauf exceptions visées plus haut, il parait possible de soutenir que le médecin devrait s’équiper lui-même, en ce qu’il n’est pas collaborateur occasionnel du service public. Évidemment demeure entière la question posée par l’Arrêt précité, selon laquelle l’État ne serait tenu de fournir des moyens de protection aux médecins participant à une mission de service public, que pour autant qu’il n’y ait pas de pénurie ! Sinon, la seule obligation qui semble lui incomber est in fine de donner l’adresse de ses fournisseurs aux instances professionnelles, afin que ces dernières commandent elles-mêmes les masques. En conclusion, peut-être que Roselyne BACHELOT, avec son approximation habituelle, a levé un énorme lièvre et mis en évidence que le Seigneur du château ne sert résolument plus à rien en termes de protection des soignants ! Mais alors, demeure une dernière question pourquoi continuer à payer le successeur de la taille, dont on se souvient qu’il s’agissait jusqu’au 11e siècle d’un impôt direct payé en contrepartie de la protection seigneuriale ? Plus prosaïquement, une ultime question demeure les instances professionnelles médicales sont-elles sorties du confinement ? Rien ne l’indique si l’on en croit l’absence de prise en main de cette question épineuse qui, demain, en cas de nouvelle vague, de nouvelle épidémie, se souciera des professionnels de santé libéraux ? Maître Fabrice Di Vizio, avocat spécialiste des médecins libéraux SELARL DI VIZIO130 bis avenue Charles de Gaulle, 92200 NEUILLY sur SEINETél 01 78 82 00 15Pourtant à l’heure du tout digital et de l’influence des réseaux, les démarches administratives devraient être facilitées, la communication simplifiée entre soignants et soignés, les liens de plus en plus fluides entre médecine de ville et hôpital. Or, ce n’est pas toujours le cas. Certes, des initiatives montrent la voie à suivre, mais des efforts restent à faire pour
Qu'est-ce que la RQTH ?La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé RQTH est un statut qui ouvre des droits aux travailleurs bénéficiant de la qualité de travailleurs handicapés. Il s’agit notamment de droits d’accès à des dispositifs d’accompagnement vers l’emploi, et de droits supplémentaires en tant que travailleur. La RQTH relève d’une décision administrative permettant aux personnes en situation de handicap de bénéficier d’aides spécifiques. Il s’agit d’une reconnaissance officielle effectuée par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH concernant l’aptitude au travail d’une personne, en fonction de son handicap et de ses capacités. Cette procédure de reconnaissance en tant qu’adulte handicapé est notamment engagée dans le cadre d’une demande d’attribution ou de renouvellement de l’Allocation aux Adultes Handicapés AAH. En cas de non-reconnaissance de la RQTH, la commission CDAPH peut conclure soit à l’impossibilité d’accéder à tout travail, soit à la possibilité d’accéder normalement à un travail absence de handicap reconnu. Qui peut bénéficier de la RQTH ?La RQTH est reconnue à toute personne dont les possibilités d'obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites du fait de la dégradation d'au moins une fonction physique, sensorielle, mentale ou psychique. L’âge minimum requis pour obtenir la RQTH est de 16 ans. Sont ainsi concernées les personnes souffrant d'un handicap, d'une maladie chronique asthme, diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, hépatite ou d'un problème de santé ayant des répercussions au travail problème de vue, troubles auditifs, dépression, rhumatisme, allergie à certains produits…. Le statut de travailleur handicapé peut être attribué dans différents cas de figure Avoir un problème de santé ou une déficienceÊtre reconnu travailleur handicapé, titulaire de l'Allocation adulte handicapéÊtre invalideAvoir une maladie professionnelle ou être victime d'un accident du travail. Quel avantage d'être reconnu Rqth ? Être reconnu travailleur handicapé présente quelques avantages. Toute personne bénéficiant du statut RQTH bénéficie d’un certain nombre d’aides et de droits pour accéder plus facilement au marché du travail. Le statut RQTH favorise également le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés. Voici les différents avantages d’un travailleur handicapé RQTH. Une aide à l’orientation professionnelleLa Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH accompagne l’orientation du travailleur handicapé vers un établissement ou un service d’aide par le travail, vers le marché du travail ou vers un centre de rééducation professionnelle. Un accès à l’emploi facilité pour les travailleurs handicapésLe statut RQTH favorise l’entrée sur le marché du travail grâce aux mesures suivantes L’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés OETH impose à toutes les entreprises privées et publiques d’employer 6% de travailleurs handicapés sur la totalité de leurs effectifs. Cette obligation s’accompagne d’une prime à l’embauche pour les entreprises recrutant des travailleurs handicapés - prime valable entre octobre 2020 et février 2021. L’accès à la fonction publique est également favorisé par la mise en place de concours aménagés et de recrutements contractuels spécifiques. Les dispositifs contractuels existants tels que le contrat d’apprentissage ou le contrat unique d’insertion, sont également aménagés de façon spécifique pour les travailleurs RQTH. Les aides et aménagements des conditions de travail Le statut RQTH permet également de bénéficier des aides et des aménagements dans les conditions de de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées Agefiph intervient pour l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées dans les entreprises du secteur privé en accordant des aides à la mobilité, des aides pour l’aménagement du poste de travail et des aides pour l’acquisition de matériel fauteuil, appareillage auditif…De façon plus générale, les employés bénéficiant du statut RQTH bénéficient d’un aménagement de leurs conditions de travail en fonction de leur handicap horaires, équipements….Une surveillance médicale spécifiqueLes salariés disposant du statut RQTH font l’objet d’une surveillance médicale particulière auprès du médecin du travail dans le cadre d'une surveillance médicale renforcée. Un délai de préavis plus long en cas de licenciementEn cas de licenciement, la durée du préavis légal est doublée pour les travailleurs reconnus handicapés et, plus généralement, pour les bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurshandicapés, sans toutefois que cette mesure puisse avoir pour effet de porter au-delà de trois mois la durée du préavis. Une sécurité dans le maintien de l’emploiLa RQTH est attribuée pour une durée de 1 à 10 ans renouvelable. Dans le cas d’une altération définitive d'au moins une fonction - physique, sensorielle, mentale ou psychique -, la RQTH peut être attribuée à durée de validité de la RQTH constitue ainsi une protection pour le maintien dans l’emploi du travailleur être reconnu travailleur handicapé ? La procédure de demande d’obtention de la RQTH diffère selon qu’elle est liée à une demande d’allocation aux adultes handicapés AAH, ou une demande d’AAH a été effectuéeLa procédure RQTH est engagée au moment de l’instruction de la demande d’AAH. Aucune démarche n’est requise du côté de la personne handicapée. Si la procédure RQTH n’est pas liée à une demande d’AAHPour obtenir le statut RQTH, il faut en faire la demande la personne en situation de handicap ou son représentant légal auprès de la maison départementale des personnes handicapées MDPH de son lieu de résidence, à l’aide du formulaire Cerfa n°15692*01, du certificat médical Cerfa n°13878*01, et s’accompagne de toutes les pièces justificatives utiles en remplissant le formulaire de demande unique. La Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées du département ex-Cotorep, composée d'une équipe pluridisciplinaire assistante sociale, syndicats, pros de l'emploi..., examine le dossier et rend une décision motivée. Une RQTH est valable entre 1 et 5 ans et doit être renouvelée par le salarié handicapé. Suis-je obligé d'avoir une RQTH pour travailler ?Non, cette reconnaissance n'est pas une obligation. D'ailleurs de nombreuses personnes handicapées préfèrent ne pas en faire la demande car elles craignent d'être stigmatisées dans leur vie professionnelle quotidienne. C'est une démarche volontaire et personnelle. Aucun employeur ne peut vous obliger à demander une RQTH. Si vous souhaitez en savoir plus sur le salaire d'un travailleur handicapé, notre article vous informe.
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